Mais ça tombe bien : j'ai prévu une journée de visite, donc pas trop de pédalage.
ça, je ne sais plus où c'est, il y en a tellement, mais c'était entre le camping et Borgholm |
Je vais d'abord au Turistbyro prendre des infos et une carte du sud de l'ile avec les itinéraires cyclables, puis je passe un long moment à la très accueillante bibliotetek pour utiliser son wifi et mettre à jour ce blog, prendre les infos, les résultats des législatives ...
Puis un pique-nique à l'abri du vent sur un banc de la place piétonne. Et pour l'après midi ? La visite de la forteresse de Borgholm me semble une bonne idée.
Imaginez aussi que je suis pratiquement la seule visiteuse, qu'il y a les cris lugubres des corneilles et les rafales de vent froid !
Comme une branche de mes lunettes s'est dévissée, je dois retourner en ville chercher un magasin d'optique. Donc, ce sera une petite journée aujourd'hui !
Je reprends donc la route en même temps que le temps recommence à se dégrader : des nuages d'une couleur inquiétante arrivent du continent et le vent redouble. Heureusement un événement heureux vient me redonner le moral : je me fais doubler à toute vitesse par les 4 cyclos finlandais :
Ils s'arrêtent 100 m plus loin et me tendent, hilares, ... ma corde à linge si astucieuse que j'avais oubliée au camping de Figeholm 3 jours avant ! J'avais été tellement dépitée de l'avoir déjà perdue, et là ça me fait tellement plaisir de la retrouver de cette manière !
On papote un peu, ils ont la grande forme, à part leurs vélos qui vraiment ne vont pas très bien, et justement ils doivent faire un arrêt technique pour remettre un rayon. Je me dis que j'ai beaucoup de chance d'avoir un vélo si bien adapté et surtout si bien préparé. On se dit à plus tard...
... et justement, ils me rejoignent pas longtemps plus tard au Netto de Färjestaden, où je me suis mise à l'abri pendant une première averse.
Eux doivent quitter l'île demain, et rentrer en train sur Stockholm puis ferry pour Turku.
Comme le magasin va fermer, je les quitte, il faut bien, et je reprends la route résignée, avec ma magnifique tenue de pluie.
J'arrive rapidement à Karlevistenen, un site où je voulais absolument m'arrêter, pour ça :
C'est une pierre où est gravé un poème en langue viking, à la gloire d'un chef de guerre.
Finalement je me mets plus ou moins à l'abri sur ce site, il y a une sorte d'aire de repos, en attendant la fin d'une nouvelle averse :
Et d'ailleurs il est super tard, et comme je ne sais pas où aller, je décide de passer la nuit là, dans une cabane. Heureusement d'ailleurs, car après l'orage, le vent s'est déchaîné, c'était une vraie tempête, tout grinçait autour de moi. En fait, cette nuit n'était pas très géniale, mais je crois que j'ai eu beaucoup de chance de trouver cet abri : dans un camping ou ailleurs, ma tente aurait sans doute été endommagée.
oh oh pas glop le temps! les trolls aiment le vent & la pluie :) alors gloire aux poèmes vikings mais pas aux trolls!
RépondreSupprimeret cette forteresse à toi toute seule, devait être un peu réfrigérant...sont pas en vacances les play boys suédois? vite la poulette aimerait trouver cycloteurs sympas
allez, vont bientôt arriver bô temps & compagnie
bisous poulette rouleuse