30 juin 2012

Copenhague J2

La nuit n'a pas été facile, je pense que l'ambiance AJ pleine de jeunes en partance pour un festival de musique rock y est pour quelque chose, allées et venues dans le dortoir, fou-rires et discussions passionnées toute la nuit ...

le City Public Hostel
  Et tout près, le musée de Copenhague, avec dans la cour, le plan de Copenhague au XVIIème siècle


et l'entrée du musée est originale : il faudra aller voir ça de plus près !

J'ai donc pas dormi, et je pense que malgré la situation très centrale du Public City Hostel, et l'accueil très amical, je vais m'installer au camping que j'avais initialement repéré. En fait, il est pas loin du centre, à peine 4,5 km, et en vélo ici tout est si facile.
 C'est un vrai plaisir de circuler à Copenhague : quand il n'y a pas de piste cyclable autonome, il y a toujours un couloir vélo très bien respecté, les feux sont super bien synchronisés, et tous les cyclistes les respectent, car le rouge ne dure jamais longtemps !
D'ailleurs, il existe un code de la route cyclo que j'ai un peu de mal à garder en tête : bien tenir sa droite, informer des changements de direction et surtout prévenir quand on s'arrête !
Bonne surprise, le camping me plait beaucoup : pas cher du tout, des douches chaudes pas payantes, une cuisine, et surtout de la place .... le pré est tellement immense que je me demande bien où je vais me poser !
Vu qu'il y a encore du vent, je choisis de m'installer contre le grillage (qui jouxte un terrain de foot), comme ça je peux poser mon vélo et accrocher une première lessive !
Je suis un peu lente pour installer tout cela (manque de sommeil, c'est sûr !), puis je repars en vélo, mais à vide, et ça, c'est trop agréable !
Je retourne dans le centre, en me perdant un peu (il y a des travaux un peu partout, ça perturbe).
une des entrées de Tivoli, un grand parc d'attraction en plein centre ville,
tout autour, on entend de manière ininterrompue cris et rires

 Toute la journée circulent ces camions où des bandes de lycéens et d'étudiants hurlent littéralement leur joie d'avoir fini l'année scolaire.


 Je passe par les jardins du château de Rosenborg, où se joue une pièce de théâtre.
Je m'y arrête pour la regarder, c'est assez facile à suivre, et c'est plutôt rigolo, le comique joue sur un système de portes qui s'ouvrent et se ferment, 3 acteurs qui jouent différents personnages, une belle atteinte par la flèche d'un Cupidon sournois, tombe amoureuse d'un petit moche et timide !


le château de Rosenborg




   Puis, j'ai très envie d'aller voir Christiana :
 C'est dit partout qu'on ne peut pas y prendre de photos : je pense que ça s'applique surtout à Pusher street, mais je ne tiens pas à ce qu'on me regarde de travers, donc très peu de photos, malgré l'envie que j'en avais. Quand même : une affiche pour l'espéranto parmi des annonces de concerts.
 Et quelques autres prises à la périphérie :


Dans Chritiania, pas de voitures, mais plein de toutes sortes de vélos, les services sont plus ou moins autogérés : école, poste ... ici il est écrit qu'on doit coller un timbre "local" pour du courrier interne, et d'ajouter un timbre danois pour du courrier externe.
Je crois qu'il y a aussi une monnaie christianite.
Mais je peux utiliser mes couronnes danoises pour m'offrir ma première bière et la savourer avec grand plaisir en écouter de la bonne musique. car de la musique, il y en a partout ici, et une super ambiance : apparemment des personnes très diverse : quelques marginaux, mais pas que ça, loin de là : beaucoup de familles, des tas d'enfants (plusieurs aires de jeux géniales pour eux, des plagettes aussi), des touristes aussi, et j'ai l'impression que plein d'habitants viennent passer un moment ici, (en plus on est samedi soir) tout simplement parce qu'il y a une ambiance vraiment unique !
je me promets d'y revenir !

et à la sortie : "You are now entering the EU"
Encore quelques photos en retournant à mon logis :

l'Opéra, sur les quais

un concours de sculptures de sable

29 juin 2012

Bunkelflostrand Copenhague 28 km

Ce matin, le ciel est tout gris, pas beau du tout. Je profite encore un peu du bonheur d'être dans cet endroit si génial, puis c'est parti pour Malmö, qui n'est pas loin, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai suivi un itinéraire assez long.
Grande pause dans un Mc DO pour cause d'averse, mais pas de bol, leur wifi est en panne, j'en profite pour passer quelques derniers coups de fil avec ma carte SIM suédoise sur laquelle il me reste un peu de forfait.
un bel alignement de salades
 La pluie ne s'est pas arrêtée de la journée, ça ne donnait pas trop envie de visiter la ville.



Stortotget


avec la statue de Charles X



eglise Sankt Petri


dans le quartier de Vestra hamnen, un quartier écolo en construction, vers les docks
la turning torso

et pour terminer la gare centrale !

Car pour moi, en Suède, tout commence et finit par la gare centrale ! En effet, on ne peut pas circuler en vélo sur le fameux pont de l'Öresund, et c'est donc un peu stressée que je prends le train pour Copenhague. Stressée, car c'est toujours un peu compliqué, surtout à l'étranger, de prendre les transports avec un vélo. Tout ici est automatisé, il ne faut pas se louper.
Bref, le temps s'améliore quand j'arrive à Copenhague, il fait presque trop chaud !
Mais, à cause de la pluie, je suis partie plus tard que j'aurais dû, et ici à Copenhague, l'office de tourisme vient juste de fermer. Je me trouve un peu désemparée, car j'avais prévu de rejoindre un camping en banlieue, et impossible de le situer sur la carte du centre ville !
Finalement, je me dirige vers une sorte d'énorme auberge de jeunesse, un truc où il y a au bas mot 200 lits, le City Public Hostel, plutôt très bon marché pour le pays, plein d'une belle jeunesse agitée qui se prépare à rejoindre le festival de Roskilde !
Et comme on est vendredi soir, à l'extérieur, c'est encore plus animé, d'autant plus que les lycéens et étudiants fêtent aussi la fin de l'année, on peut dire qu'il y a l'ambiance qui va bien !

28 juin 2012

Johanna Museet à Skurup : pour les amateurs de rétro, de Nils Holgerson, et pour découvrir un héros du vélo

Un musée rétro très sympa sur mon chemin, et l''occasion de faire une pause une bonne partie de l'après-midi :


C'est cette Ford 1914 baptisée Johanna qui a donné son nom au musée


sabots suédois
















 Je me demande pourquoi une petite section est consacré à Nils Holgerson : et bien, c'est parce que son merveilleux voyage a précisément débuté ici, depuis une ferme des environs de Skurup !

L
Selma Lagerlöf


Et soudain, je réalise enfin que ce billet de 20 couronnes que j'ai tant manipulé, c'est justement Nils Holgerson et son auteur !
Pour finir, une autre section assez bien documentée de photos et d'articles de journaux attire mon attention : il s'agit de Stälfarfar (= "Grand-père fait d'acier") !
Cet homme-là  a traversé  à l'époque héroïque la Suède d'Harapanda dans le Grand Nord jusqu'à Ystad (dans le grand Sud) !
Et en 1959, à l'âge de 66 ans, il est parti pendant 6 mois de Helsingborg  ... jusqu'à Jerusalem, toujours en vélo !
On le montre toujours avec une barbe de vétéran et son vieux vélo randonneur :